On vit dans un monde dans lequel les conseils en tout genre fusent de partout, surtout quand il s’agit d’écriture. Chaque blog, chaque forum, chaque auteur semble avoir sa petite astuce, son secret pour réussir.
Mais le meilleur conseil qu’on m’ait donné ? C’est d’arrêter d’écouter tous ces conseils.
Pas tous, évidemment. Mais plutôt ceux qui sont génériques, ceux qui prétendent s’appliquer à toute situation, à tout récit. Ils sont souvent bien intentionnés, mais ils ne correspondent pas à ce que je recherche en tant qu’auteure qui écrit son premier roman.
Pourquoi ignorer certains conseils ?
Parce que j’ai réalisé que j’essayais de faire en sorte que mon roman plaise à tout le monde. C’est humain, n’est-ce pas ? On veut tous être aimés, appréciés, lus. Mais en voulant plaire à tout le monde, je perdais ma voix, mon identité d’auteur. J’appliquais mécaniquement chaque conseil, chaque « règle d’or » de l’écriture, sans réfléchir à leur pertinence pour mon histoire.
C’est là que j’ai compris. Ce qui fonctionne pour un roman… Ne fonctionne pas forcément pour un autre. C’est aussi simple que ça. Chaque récit a son rythme, sa voix, son univers. Et en suivant, sans vraiment réfléchir, tous ces conseils, je prenais le risque de lisser mon roman. C’est-à-dire de le rendre générique et de perdre ce qui le rend unique.
L’importance de préserver la singularité de chaque roman
Je vais étayer un peu plus sur ce dernier point. Vous savez, ce que je trouve fascinant dans l’écriture, c’est qu’il reflète la diversité des auteurices. Par exemple, prenez une histoire et faites la raconter par deux personnes différentes. Eh bien, vous aurez deux romans bien distincts, avec des teintes et émotions uniques.
C’est ça, l’écriture. Chaque auteur apporte sa propre histoire, sa propre identité, sa propre vision du monde.
En lissant les romans pour qu’ils correspondent à une norme ou à un ensemble de conseils standard, on risque de perdre cette richesse, vous ne pensez pas ? C’est pourquoi il est important de bien cibler les conseils que l’on suit. De prendre de la hauteur. Et de ne pas tout appliquer.
Et comment je procède maintenant ?
Alors, que faire, me direz-vous ? Pour rédiger ma saga Doëna, je fais appel à des services de bêta et d’alpha lecture. J’arrête de vouloir suivre tous les conseils qui tombent sous mes yeux, un peu trop généraux pour moi, je m’oriente vers des retours liés à mon propre récit. Ces critiques constructives prennent en compte tout le contexte de mon récit et la vision que je souhaite lui apporter.
En conclusion
En fin de compte, le meilleur conseil que j’ai reçu, c’est de trouver ma propre voie. Écrire, c’est à la fois simple et compliqué. Il faut trouver le chemin que l’on veut prendre, les messages que l’on veut véhiculer. Il faut comprendre pourquoi on écrit et comment on veut le faire. Et, surtout, il faut se fier à son instinct et prendre le risque de recevoir des critiques – constructives et personnalisées.
